La ville du futur ne sera pas celle ou les autos voleront, ni celle ou ses habitants et habitantes se déplaceront via la téléportation.
Les cités et villes de demain seront appelées à être autosuffisante et cela à tous les niveaux , qu’ils soient économiques, énergétiques, alimentaires, sanitaires, sans oublier en matière de la sécurité et de protection civile.
La pandémie à laquelle nous sommes confrontés présentement, n’est qu’un des nombreux avertissements de ce que nous réserve l’avenir nous fait prendre conscience de notre manque de préparation et des ratés qui en découlent. Les villes doivent commencer a développer une économie secondaire et ce, à l’instar de la Chine et d’autres pays d’Asie.
Nous nous devons de miser davantage sur l’expertise locale; par exemple, au niveau énergétique nous devons envisager à ce que nos sources d’alimentation hydroélectrique proviennent de l’utilisation des eaux des égouts pluviaux et sanitaires, avant que celles-ci soient versées dans les cours d’eaux.
Quant au secteur alimentaire, nous devons cultiver davantage nos terres agricoles, tout en visant l’autosuffisance et miser sur le KM zéro (il s’agit d’une mesure pour limiter les conséquences écologiques, résultant de l’émission des gaz à effet de serre)
De plus, au lieu de se lancer dans des méga projets immobiliers, dans le seul but d’augmenter des revenus générés par l’impôt foncier, il faut se pencher sur les impacts de l’accroissement de la population sur son territoire et, du même coup, de l’augmentation des dépenses municipales.
Il s’agit d’un défi de taille. Les grosses villes ne disposent plus de terres agricoles, afin de subvenir à leurs propres besoins et les plus petites ne disposent pas de la population nécessaire pour les exploiter. Il faudra miser et mettre de l’avant des économies de partage et un système de gestion de type LEAN afin d’augmenter la qualité des services ,travaux et réduire les coûts.
Les élus et les élues de demain seront appelé(e)s à se transformer. Ils et elles ne pourront plus se comporter comme des simples politiciens et politiciennes. Les défis qui les attendent les obligeront à agir plutôt en tant qu’architecte ou ingénieur, afin de pouvoir structurer et s’assurer de la mise en place de la ville du futur.